Tout au long de l’antiquité tardive, on rencontre sous des formes variées sinon l’expression, du moins l’idée du sensus fidelium, ce « sens aiguisé » qui agit au sein de la communauté comme un flair, un instinct pour repérer l’authenticité de la foi.
Fidèle à la « Tradition qui vient des apôtres », le sensus fidelium joue un rôle de conservation et de préservation de la foi. Toutefois les circonstances ne manquent pas pour lesquelles le sensus fidelium intervient aussi au plan du discernement : quel est le contenu de la foi ? Comment le transmettre de façon la plus droite possible ? Comment peut-on le risquer dans les mots d’une culture nouvelle ?