Articles publiés dans cette rubrique
De l’utilité de la navigation sur le Net.
Un lettré aquitain, Bessus, probablement de la civitas des Santons (cf. l’allusion au Golfe des Pictons au septentrion de la Saintonge), s’adresse à un de ses intimes pour le convaincre de se risquer avec lui sur cette nouvelle « mare nostrum » qu’est le Net mais que d’autres appellent encore le « web » ou d’autres encore la « toile ». Bilinguisme qui sied bien au monde de l’Antiquité tardive.
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Quand Bacchus s’intéresse aux Pères...
A l’invitation de son ami Bessus, Bacchus, autre lettré gallo-romain vivant habituellement en Lyonnaise ou peut-être même en Séquannaise (cf. l’allusion à l’ascétère de Condat), s’embarque à son tour en compagnie de son épouse pour gagner les hautes eaux de la Tradition. Voyage entre les rives orientales et occidentales de la Méditerranée, entre questionnements historiques et persepectives spirituelles.
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Promesse de vendanges spirituelles.
Poursuivant son dialogue épistolier et un tantinet spiritueux avec son ami Bacchus, le santon Bessus l’invite à inventorier en compagnie de son épouse Silvania les nouvelles allées tracées dans le domaine de Caritaspatrum mais non sans lui recomander de jeter un coup d’oeil (et plus) sur les jarres dorées de son cellier.
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Pédagogie spirituelle
Où l’on voit la pédagogie spirituelle de Bacchus à l’œuvre chez son cousin vigneron, au cours d’une visite chez les Pères… Je te salue abondamment, Bessus très cher, et te rends grâces au centuple pour m’avoir rappelé l’existence des amphores paillées à fond plat.
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Appétit de sciences
Où l’on voit Bessus confier à Bacchus son inquiétude devant l’appétit de science manifesté par son épouse, sa joie d’avoir été choisi par l’épiscope du lieu pour travailler à un hymnaire et sa crainte de céder à la vaine gloire…
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Fièvre sternutatoire
Où la fièvre sternutatoire n’empêche pas Bacchus de s’inscrire avec son épouse à la « Petite Journée de Patristique martinienne » du 21 mars prochain. La faiblesse de la main qui trace ces lignes à ton adresse, Bessus, mon ami très sûr, est inversement proportionnelle à la force de mon affection pour toi.
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Agacements machistes...
…où Bessus manifeste un certain agacement relatif au nombre de femmes s’exprimant sur Caritaspatrum, mais une joie bien plus grande à l’approche de la journée martinienne du 21 mars qui verra ses retrouvailles avec Bacchus.
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Rencontre après Martin
J’ai préféré attendre que résonne le chant de l’Exultet annonciateur de la Résurrection du Sauveur des vivants et des morts, avant que de t’écrire, Bessus, mon ami, pour te dire que notre voyage de retour vers la Grande Séquanaise s’effectua dans la paix de nos âmes, la quiétude de nos esprits et la tranquillité de nos corps.
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Coup de tonnerre.
Coup de tonnerre en Aquitaine seconde : face au péril menaçant un monastère ami, Bessus confie à Bacchus la désolation qui affligea son âme et l’apaisement qu’il retira de sa nouvelle visite au pays de Caritaspatrum.
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Querelle hymnologique
Querelle hymnologique dans le Golfe des Pictons et tentations divinatoires chez un clerc de Saintonge… Dois-je blâmer celle qui m’a dénoncé ou dois-je me réjouir de ta joie manifestée à l’annonce de la reprise de mon enseignement ?
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Vers la Lumière.
La correspondance Bessus/Bacchus a-t-elle influencé Marcel Proust ? Vous le saurez en lisant cette nouvelle lettre de Bessus. Frissons garantis, la météorologie s’y prête. Un temps à lire Aulu-Gelle et à chanter Venance Fortunat …
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Terreur volcanique
Ce que sa femme veut, Bessus ne le veut pas vraiment : la visite d’une montagne éruptive. Mais Vera, fine mouche, sait déjouer les citations erronées de son époux, et rend à l’Etna ce qu’il attribuait au Vésuve…
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Douceur médocaine
Où Bacchus apprend à Bessus qu’il est sauvé d’une visite au Vésuve par le gong de la Règle de Saint Benoît, et réorienté vers un paisible séjour dans la région de « Meduli litus », notre Médoc actuel…
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Dur printemps pour les Pictons.
Entre l’exultation du renouveau printanier et la désolation d’une terre desséchée, Bessus, aidé par son épouse, manœuvre hardiment sa barque spirituelle menacée par la houle de l’acédie…
Bacchus, dont l’amitié m’est aussi roborative que l’explosion du printemps dans notre Golfe des Pictons, salut ! Cette belle saison nous ferait presque tourner la tête, tant les parfums, les couleurs et les sons se répondent . L’odeur pénétrante du caprifolium , pourtant situé à plusieurs demeures de la nôtre, embaume notre maison dès que nous ouvrons une fenêtre. Hier, au cours d’une promenade vespérale passant, selon le goût (…)
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Chrysostom’attitude en Narbonnaise.
Levé à l’aube, c’est avec le chant du coq célébré par notre Ambroise que je te salue, Bessus très cher :
Il retentit déjà, le héraut du jour / le veilleur de la nuit profonde / le fanal nocturne des voyageurs / qui sépare la nuit de la nuit… Au chant du coq, l’espoir revient / les malades recouvrent la santé / le brigand rengaine son poignard / la foi renaît chez ceux qui ont failli.
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Origène for ever !
Studieux loisir en Gaule narbonnaise : Bacchus découvre Origène, croise Mithra, et atteste que le sarcophage de Saint Andéol était connu dès le VII ème siècle, ce qui ne va pas sans secousses sismiques extérieures et intérieures.
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Lumière nouvelle sur le péché de saint Patrick.
Nombre d’historiens s’interrogent sur la nature du péché dont Patrick d’Irlande fait mention dans sa « Confession ». Grâce à l’abbé de Bangor, Bessus apporte ici un éclairage nouveau qui rejaillit sur les origines du whisky. De plus, un détail de sa lettre situe définitivement sa correspondance avec Bacchus dans la seconde moitié du VII ème siècle, ce qui réjouira les chercheurs.
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Picnolepsie et antiennes Ô
Où l’épouse de Bessus le sauve d’un surmenage liturgique, en devenant son médecin anargyre. Cet épisode, tout intimiste soit-il, n’en apporte pas moins de précieuses informations sur l’histoire des antiennes du temps de l’Avent dans la partie septentrionale de la Santonie au VII
e siècle.
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Bacchus, vous avez dit : « dévarié » ?
La correspondance Bacchus-Bessus : un corpus précieux pour l’histoire de la langue française, un filon de pépites littéraires, ici baudelairiennes.
Décidément, Bessus très cher, la concorde règne entre nous, mais cette fois, dans un domaine inquiétant, celui d’un équilibre mental menacé, ce que n’ont pas manqué de repérer nos épouses respectives.
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La joyeuse cinquantaine
Non, Bacchus ne fête pas ses cinquante ans d’âge, mais célèbre le temps pascal. Sur fond de redécouverte de l’abîme du mal : distribuant du pain aux canards nouveaux-nés, il donne du caneton à moudre au chat sauvage qui rôde. Sidération : « Le nombre des imbéciles est infini et nous en faisons partie » soupire son épouse.
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Sentiment océanique
Avit de Vienne et la baleine-autel de saint Brendan accompagnent les premiers balbutiements littéraires de Bacchus, lesquels se révèlent vertigineusement proches d’un écrit de Jean-Joseph Surin, qui, au XVII
e siècle, fut confronté aux « énergumènes de Loudun ».
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Les « reliques » ou le feu aux poudres
Où l’on voit Silvania, épouse de Bacchus, prendre feu contre le culte et le commerce des reliques, avec des mots qui préfigurent ceux de Jean Calvin. Prudent, Bacchus s’en tient au dernier positionnement d’Augustin d’Hippone à ce sujet : il préfère reconnaître les miracles attribués à la vénération des reliques plutôt que ceux pratiqués par des thaumaturges…
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Esclave, chasse les mouches !
…où Bessus, détourné de son travail hymnologique par une invasion de mouches dans les latrines de son domicile, est réconforté par la combativité de son épouse. Vera unit discernement aromatique et connaissance augustinienne pour assainir des « lieux » qui en avaient bien besoin.
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Mystère de l’esperluette
Bacchus, frigorifié par l’hiver, découvre les joies de la cheminée, en dépit des courants d’air provoqués par son épouse, et s’interroge sur un logogramme découvert par le bibliothécaire du Monastère de Saint Oyend. Aujourd’hui, ce logogramme nous est connu sous le nom d’« éperluette » ou « esperluette » ou « perluette ».
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Du Verbe abrégé à la bulle d’eau humaine
La résolution sereine de l’énigme de l’esperluette permet à Bessus de méditer sur le Verbum abbreviatum, mais ne lui évite pas la terreur des grandes marées océaniques vers lesquelles veut l’entraîner son épouse, aussi enthousiaste de Lucien de Samosate que des vols d’oies bernaches.
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Benoit et Colomban : même combat spirituel ?
Un témoignage de première main, celui de Bacchus, concernant une fausse relique d’Irénée de Lyon liée au meurtre d’une femme commis par un moine et, dans la foulée, un regard critique sur les pratiques pénitentielles envahissantes des disciples de Colomban, au grand dam de l’abbé du monastère de Saint Oyend.
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L’hémine et le charivari
Ramener les moines de Lucoteiacum à une consommation raisonnable de vin prévue par la Règle de Saint Benoît n’est pas de tout repos pour le Père Abbé. Bessus, témoin indirect, découvre un nouveau mot : le « charivari », conséquence immédiate de l’orage communautaire qui vient d’éclater.
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Main basse sur les reliques de Benoît et Scholastique
… ou l’aventure risquée du moine Aigulphe, envoyé par l’abbé Mummolus de l’abbaye de Fleury, pour sauver ou dérober (les interprétations divergent) les corps de Benoît et Scholastique au Mont-Cassin. Mabillon, dans ses « Venera Analecta », vol. IV, 1685, pp. 451-453, publie une « Brevis narratio », qu’il date du VII
e siècle, relatant ces événements. La lettre de Bacchus confirme son hypothèse. Au passage, Bacchus s’interroge sur le ministère pétrinien.
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Marmite bouillante, amitié florissante
Naviguant de Jérôme à Cicéron, Bacchus médite sur l’amitié et se découvre des tendances apotropaïques en relatant à Bessus un récent séjour à Nice. Au passage, il éclaire d’une nouvelle lueur l’histoire du monastère de Cimiez : un projet existait déjà au VII
e siècle, donc bien avant la date officielle de sa fondation située au IX
e.
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Erasme et le vin de Nîmes
La transcriptrice de la correspondance entre Bessus et Bacchus, datée du VII ème siècle, se permet un écart vers le XVI ème, en raison de sa lecture d’une lettre de l’humaniste évoquant et les bienfaits du vin et la détestation de Jérôme envers Origène. La lecture que fait Erasme des deux Pères de l’Eglise lui inspire un nom de baptême pour un vin de la région nîmoise.
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Confession ou rétractation ?
Tempête intérieure chez la transcriptrice de la correspondance Bessus/ Bacchus…. Confession et rétractation, et même, aveux, pour rester dans le vocabulaire augustinien d’hier et d’aujourd’hui. J’ai cru me débarrasser de mon pesant fardeau en le confiant aux participants à la Petite Journée de Patristique consacrée à saint Jean Bouche d’Or, puisque c’est expier sa faute que de la confesser, comme l’écrivent à l’envi tant le pseudo que le véritable Cicéron, et Ambroise de Milan [
1].
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Le Purgatoire, ou l’Enfer climatisé
La lecture spirituelle de l’expression médicale « la fenêtre silencieuse » opérée par Bacchus l’entraîne, grâce à la rigueur critique de son épouse vis-à-vis d’une hymne de Prudence, à proposer un troisième lieu, entre Paradis et Enfer : le « Purgatoire ». Un nouvel apport de sources anciennes à « l’invention » médiévale de ce dernier.
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Polémique monastique en Armorique et menace de burn-out pour Bessus
Sollicité par de trop nombreux centres d’intérêt qui ne sont pourtant pas sans lien entre eux, Bessus plonge dans la terrifiante description des martyres bleus, blancs, rouges recommandés par les règles monastiques celtiques, se réjouit de visiter bientôt la Cornouaille (celle de la Petite Bretagne) souhaitant en savoir davantage sur l’ermite Ratian, et s’inquiète de l’influence d’Elena, une cousine hispano-romaine, sur son épouse.
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Romanos le Mélode : plus fort que le son des cloches et des orgues !
Bessus aurait pu sombrer au plus bas de la mélancolie devant la manière dont les économes diocésains de
Mediolanum Santonum (Saintes) et du
Dioecesis Pictaviensis (Poitiers) ont contesté les projets de leurs évêques concernant l’installation de cloches et d’orgues dans leurs églises. Mais la découverte de quelques hymnes de Romanos le Mélode le fait remonter au plus haut de l’émerveillement.
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Proskynèse, douleurs articulaires et crottes de bouquetins
Se retrouver, le jour béni de l’Ascension, dans l’incapacité du moindre mouvement pour avoir expérimenté un type de prosternation cher aux Églises d’Orient, tel est le douloureux paradoxe vécu par Bessus et raconté par Vera qui met tout en œuvre pour trouver un remède approprié. Non sans d’abord prendre le temps de consoler Silvania.
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Résurrection de Bacchus selon Sédulius
Grâce (et le mot n’est pas trop fort) à la confiance de son épouse, à la vigilance de l’Abbé de Saint Oyend et à la lecture des « barbares beautés » de l’hymne sur la vie du Christ de Coelius Sedulius, Bacchus sort, comme neuf, du tombeau de ses extravagances ascétiques. Le « Carmen paschale » du même Sédulius lui confirme sa restauration.
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Archives en péril au monastère des Îles d’Hyères
Cette lettre de Silvania est d’autant plus précieuse qu’elle remet à l’heure les pendules archéologiques. Le monastère du V
e siècle, considéré aujourd’hui comme rapidement abandonné, existait donc encore au VII ème. Certes, toujours sous la menace des attaques de pirates. Silvania raconte ici les préparatifs de départ du commando envoyé par l’Abbé de Saint Oyend pour sauver les archives monastiques. Non sans épingler au passage une réaction discriminatoire vis-à-vis des femmes.
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Sacramentaires gélasiens et souris théophages
Si la Dédicace d’une nouvelle église paroissiale est une joie pour Bacchus et Silvania, et leur permet d’en savourer le tout récent rituel, la prédication du célébrant le dimanche suivant plombe leur enthousiasme premier : Bacchus est sommé de changer son nom de baptême, des femmes sont fustigées verbalement pour s’asseoir pendant les lectures et d’autres, traitées de « souris théophages », accusées de « faire tomber la théologie en quenouille » en manifestant trop de goût pour les études.
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Des Odes de Salomon au jaune liturgique
Cette lettre de Bessus apporte une précieuse contribution à l’histoire de la découverte des « Odes de Salomon » en confirmant les estimations des chercheurs qui ont travaillé sur le corpus des « Odes » en version syriaque, découvert par J.J. Harris en 1907. Il leur « semblait certain » que les quarante-deux Odes furent écrites à l’origine en grec pendant la seconde moitié du II ème siècle . La finale de la missive atteste, et ce n’est pas moins précieux, d’un désir de diversification en matière de couleurs liturgiques au milieu du VII
e siècle.
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Il était une fois … La (fausse) question de l’âme des femmes
Silvania et Bacchus débusquent le détournement, opéré par le clerc de leur paroisse, d’un texte de Grégoire de Tours sur le deuxième Concile de Mâcon qui aurait débattu de la question de l’âme des femmes. Nous remontons ainsi aux sources de cette légende devenue un mythe au fil des siècles, encore actif de nos jours. Au passage, le lecteur pourra s’interroger sur un autre type de détournement, celui d’un poème de Silvania par Charles Péguy.
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De l’agneau baptismal à l’agnoète infernal
Bessus, vivifié par la liturgie du Samedi Saint, livre un précieux témoignage sur les controverses toujours à l’œuvre concernant la nature du Christ, dont le monophysisme modéré, ou extrême tel celui des agnoètes. Il s’interroge sur l’équilibre à trouver entre l’intelligence du Mystère de Dieu et les manières d’en rendre compte, pendant que naît en lui le désir d’aller se recueillir dans la basilique d’Agaune, en mémoire de son saint patron.
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