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samedi 10 avril 2021
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Proposer un colloque sur les femmes au temps des Pères de l’Église pouvait tenir de la gageure. Le seul titre du colloque ne renfermait-il pas une contradiction, qui aurait pu paraître insurmontable ? D’une part, les Pères et l’autorité masculine dans l’Eglise ancienne. D’autre part, les femmes sans autre qualification que de ne pas être hommes et interdites d’accès aux charges ecclésiastiques.
Presentation alphabétique des argumentaires des communications du premier colloque de patristique et de sciences religieuses de La Rochelle qui s’est tenu les 6 et 7 septembre 2003 à l’Universié de La Rochelle, colloque organisé par l’Association « Histoire et Culture » avec une communication introductive de Mme Monique Alexandre qui fait le bilan des études récentes.
Souvent les Pères de l’Eglise sont taxés de misogynie. Sans nier les propos polémiques ou les formules lapidaires d’un Tertullien ou d’un Jean Chrysostome, les Actes du Colloque de La Rochelle invitent à découvrir une réalité plus nuancée mais aussi des visages de mères, de soeurs ou d’égéries accompagnant la trajectoire de ces leaders des premières communautés. Peut-il y avoir des Pères sans « mères » ?
La réputation de misogynie des Pères de l’Eglise paraît bien acquise. L’un des plus féroces apparait bien être Tertullien de Carthage qui tient à rappeler aux dames de sa congrégation que la femme a été la porte du diable, la tentatrice de l’homme qui provoqua sa mort et la mort même du Fils de Dieu. Et pourtant Tertullien a une épouse et quelle épouse !
Article paru dans le Monde de la Bible n° 143 (septembre 2003). L’un des intervenants au colloque de 2003, Pascal-Grégoire Delage, a expliqué à cette revue les raisons de ce rassemblement de spécialistes - historiens, théologiens, patristiciens - autour d’un thème un peu inattendu.