« Classique et barbare » : la sculpture de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (IVe-Xe siècle). Du corpus aux humanités numériques.
organisé par : L’association SATHMA (Sculptures de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge)
Lieu : Ecole du Louvre, amphithéâtre Michel-Ange - Paris
Dates : 24-25 septembre 2020
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Jonathan CORNILLON
De quoi vivaient Jésus et ses disciples ? Comment l’apôtre Paul et ses compagnons finançaient-ils leurs activités missionnaires ? Les prédicateurs des premières générations chrétiennes étaient-ils rémunérés ? Quelles formes prenait la solidarité matérielle des premières communautés chrétiennes ? Cet ouvrage répond à ces questions en abordant l’ensemble des aspects économiques de la vie des premiers chrétiens. Dans tout l’Empire romain, la vie économique des premières communautés chrétiennes, depuis la prédication de Jésus jusqu’à la fin du IIIe siècle, n’était pas un aspect secondaire de leur engagement religieux, profondément lié à une approche éthique et solidaire de la pauvreté. Cela n’était pour autant pas contradictoire avec la mise en place de formes de financement diverses et ambitieuses, dès la prédication de Jésus. Ce livre montre que les exigences de la morale chrétienne s’accompagnaient d’une recherche d’efficacité, même si les abus et les dysfonctionnements n’étaient évidemment pas absents.
Éditeur : Le Cerf
EAN : 978-2204129978
[1] L’épanadiplose est une figure de style reprenant, à la fin d’une proposition, le même mot que celui situé en début d’une proposition précédente. Figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires, elle est alors nommée « épanadiplose narrative ». Il s’agit de la reprise d’une scène initiale ou d’un motif initial (dans l’incipit) à la fin (ou clausule) de l’intrigue. L’épanadiplose de Bessus, maintenant qu’elle est livrée aux lecteurs, connaîtra-t-elle la même notoriété que celle de François de Malherbe : « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses / L’espace d’un matin », dans sa Consolation à Monsieur du Périer (1598) ?