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Jean Chrysostome, un évêque hors-contrôle
Cette septième Petite Journée de Patristique de Saintes (21 mars 2015) sera consacrée à l’évêque Jean Chrysostome (349 - 407), un ascète et un orateur hors-pair de la communauté d’Antioche qui sera porté à la tête de l’Eglise de Constantinople à la fin du IV
e siècle avant d’être déporté et mourir misérablement en exil. Incarnation des contradictions d’un Empire qui se veut chrétien, entre utopie et pressions politiques, entre discours et mutations sociales, Jean Chrysostome pouvait-il échapper à un tel destin ?
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Guillaume BADY, « Jean Chrysostome, Trop occupé pour t’occuper de ta vie ?
Voilà un petit livre quant à la taille mais grand au regard du profit spirituel qu’on pourra en tirer, livre écrit par ailleurs à quatre mains. En effet, ce texte est issu tout à la fois de la prédication d’un maître spirituel, évêque et martyr disparu il y a plus de seize siècles, et de la méditation de cette prédication par un universitaire, spécialiste des Pères de l’Eglise, l’un et l’autre portés par une même expérience, une même espérance.
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Les multiples visages de Jean Chrysostome
Né à Antioche vers 344, Jean Chrysostome reste pour ses contemporains un orateur hors pair, sans doute de par sa formation à l’exégèse littéral par opposition à celle allégorique de la ville rivale Alexandrie. Ainsi, le théologien d’Antioche apparaît comme un prédicateur qui se moque aussi bien de la politique de son empire que de ces prétentieux qui croient connaître Dieu alors qu’ils l’ont réduit à leurs visions humaines. Tous ces combats pastoraux font de Jean un évêque hors-contrôle, le titre que la septième Petite Journée Patristique de Saintes a bien voulu lui attribuer.
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dimanche 15 novembre 2015
Viennent de paraitre les Actes de la VIIe P.J.P. de Saintes consacrée à Jean Chrysostome
Étrange ironie de l’histoire, celui qui avait été le chantre de la grandeur incommensurable du sacerdoce et de la liberté de l’Eglise fut enlevé en décembre 397 pour être conduit à Constantinople, la capitale de l’Empire, et là, y être consacré évêque de la Seconde Rome. L’ordination du prêtre Jean d’Antioche était tout à fait contraire aux règles canoniques de l’Eglise. En fait et place d’une élection qui aurait placé Jean à la tête de l’Eglise de Constantinople de façon légitime, il ne devait sa nomination qu’aux manœuvres de l’eunuque Eutrope, le favori du jeune empereur Arcadius.
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