« Classique et barbare » : la sculpture de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (IVe-Xe siècle). Du corpus aux humanités numériques.
organisé par : L’association SATHMA (Sculptures de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge)
Lieu : Ecole du Louvre, amphithéâtre Michel-Ange - Paris
Dates : 24-25 septembre 2020
Pour en savoir plus, cliquer ici
Julia HILLNER
HELENA AUGUSTA
Mother of Empire
In the middle of the third century, a girl was born on the north-eastern frontier of the Roman empire. Eighty years later, she died as Flavia Iulia Helena, Augusta of the Roman world and mother of the first Christian emperor Constantine, without ever having been married to an emperor herself. In Helena Augusta : Mother of the Empire, Julia Hillner traces Helena’s story through her life’s peaks, which generated beautiful imperial artwork, entertaining legends as well as literary outrage. But Helena Augusta also pays careful attention to the disruptions in Helena’s life course and in her commemoration—disruptions that were created by her nearest male relatives.
Éditeur : Oxford University Press
ISBN : 978-0190875305
La forte re-ponctuation (le grec est très peu ponctué) signale que cet imprimé est bien contemporain de l’époque des Manuce. En ce qui concerne l’original, qu’on n’a pas retrouvé, cette filiation grecque du roman breton, n’est pas tout à fait une surprise, puisqu’on a souvent rapproché, entre autres éléments, l’oubli de Thésée relatif à la voile blanche qu’il devait arborer en rentrant à Athènes s’il avait tué le Minotaure, du mensonge délibéré d’Yseut aux blanches mains annonçant à Tristan mourant que le navire censé ramener Yseut la blonde arbore une voile noire. En tout état de cause, ce cahier remet en cause toute l’érudition en ce qui concerne les trois versions médiévales connues de la Folie Tristan, non seulement par son contenu, mais aussi par sa disposition formelle et sa métrique.[…] Les spécialistes du roman médiéval ont du pain sur la planche pour mille ans avec cette Folie Tristan archaïque qui témoigne de ce que les versions médiévales au fond si sages et si linéairement narratives procèdent à l’évidence d’une rationalisation a posteriori d’un chant originel dont, comme traducteur de ce cahier, Guillaume Artous-Bouvet dans son bref avant-propos, annonce qu’il profère « une langue folle qui crypte cependant, à l’intention d’Iseut, l’intensité secrète d’un amour ».